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Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic

Beau travail d’écrivain thérapeute, autour de l’apport quantique au sein des thérapies brèves.



Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
A tout moment, l’individu a le choix d’être bien (ou le mieux possible). Rien ne l’en empêche. C’est à partir de cette proposition, vraisemblable ou non, qu’une part de ma pratique a vu le jour. Elle s’est imposée à moi naturellement, comme un jour la transe pénètre celui qui l’a longtemps cherchée.

Quand mes confrères multiplient les séances, une à trois séances suffisent pour que la vie s’allège. Le patient ne comprend plus comment il a pu en être autrement.
Lecteur, ne crois pas là à une forfanterie; je témoigne comme il m’intéresse énormément de te voir témoigner.
Lecteur ami, je suis un peu toi, et inversement, ce pourquoi je te tutoie. Voilà, rapidement, d’où je viens.

Tombé dans l’hypnose par hasard, car tout est fruit d’un hasard, ou d’une probabilité, agité deux ans par Claude Virot lors de son excellente formation, je me suis gorgé et gorgé de lecture ayant trait à l’hypnose et aux thérapies brèves. J’ai assisté aux séminaires de Dubos, Becchio, Yapko, Brosseau… d’autres encore en O puis aussi en d’autres sons… Puis je plongeai dans l’action, ouverture d’un cabinet, car la pensée sans action, on le sait, ne serait que manie.

Au départ, j’ai fait du Virot, du Yapko, du Brosseau, de l’Erickson et du Rossi aussi, puis insensiblement ça vient, ça glisse, de l’étude quantique on s’élargit par Thierry Janssen, Deepak Chopra, la PNIE, psycho-neuro-immuno-endocrinologie, et on n’est plus jamais le même. Dans l’espace, Erickson est la première base qui permet d’aller plus loin.

PRÉALABLES


« Le choix d’être bien » est la création d’une idée obstinée : toujours rester dans sa zone de confort, toujours toujours toujours, trois fois, comme la fée agite son bâton. Je vais, là, décrire une séance type (1 h 30), même s’il n’y a pas de séance type, néanmoins une séance dont des éléments qui suivent sont très régulièrement introduits. Je vais décrire cette séance en 12 points, qui pourront être 8 ou 15, comment savoir à cet instant ? Ces divers points ne sont pas forcément introduits dans l’ordre qui suivra, ni forcément dans leur totalité. Ils coulent de source dans la conversation, se posent en pierres pour infléchir le courant.

PRÉALABLE

Les comparaisons à la physique quantique sont paraboliques. Le raisonnement, réel, faux ou arbitraire, même si elle possède tous les attributs du semblable, m’aide à me mettre (ainsi que mon patient) dans un état où une vérité se passe.

Aujourd’hui la forme philosophique de la physique quantique se retrouve autant incluse dans le Tao que dans Mallarmé. Le monde de la physique quantique est si complexe que je vais te le décrire comme si tu étais un bébé.

Le monde de la physique quantique est celui de l’infiniment petit. À ce niveau que l’on appelle subatomique, la matière n’existe plus avec certitude à des places définies ; elle manifeste plutôt une tendance à exister, et les événements atomiques ne surviennent pas avec certitude, mais manifestent plutôt des tendances à survenir. Dans ce monde, toutes les règles deviennent différentes.

L’objet quantique est à la fois un corpuscule et une onde, disons solide et fluide, en même temps et alternativement, et tout regard le modifie. L’observateur fait partie du système. Il est impossible de connaître en même temps sa place dans l’espace et sa vitesse (ou direction). L’objet quantique peut être à la fois un point dans un espace, ou tout l’espace, ou une infinité de points. Aucune certitude qu’il soit n’existe. Il n’y a qu’une probabilité qu’il soit là, ou non. Les opposés n’ont plus cours, au profit d’une totalité continue. Il n’y a plus force ou faiblesse, existence et non existence, particule ou onde : l’un participe toujours à l’autre. Tout ce qui a été en connexion à un moment l’est toujours. Star Wars ? Matrix ? La déportation quantique existe. Elle n’est pas le déplacement physique de l’objet mais sa dématérialisation.

Aucune matière ne voyage, seulement de l’information. Seul arrive une copie conforme, un clone, comprenant les informations immédiates et celles qui ont constitué ses états antérieurs et futurs. (Car dans le monde quantique la non-localisation est une loi fondamentale). L’objet quantique peut franchir les murs. La notion de temps pourrait ne pas exister. Les deux derniers prix Nobel français l’ont été pour des travaux sur la physique quantique (Claude Cohen-Tanoudji et Serge Haroche).

LA SÉANCE


Chaque proposition au patient est une induction, ici caricaturale. La réalité s’adapte au patient par le contenu, le ton, le rythme, les variations de thématiques en fonction de ses croyances, de son milieu, de son travail, et de l’humeur du jour du thérapeute.

PRÉLUDE (NOTION DE RÉSILIENCE)


Il, ou elle, est là, en état d’instabilité. Malgré l’invitation « installez-vous », il (ou elle) n’a souvent posé qu’une demie fesse sur le fauteuil. Il parle de lui, ou d’elle, ou des autres. Je l’interroge comme si ça m’intéressait, et ça m’intéresse, ou non. Son histoire peut être si triste que je me retiens parfois de ne pas pleurer. Le discours défile assez longtemps en eau sale rebattue.

Quelques questions sur son génogramme, le patient aime ça, il est dans un pays connu. Il fait ce qu’il croit devoir faire en cet endroit, il relie ses pages disparates avec une mauvaise colle et déplore le résultat de son ouvrage. C’est une victime. Le lien commence à se faire, puis, si ça dure trop, je commence à perdre le patient; il s’enferre dans sa vraie construction mensongère.

À un moment, le plaisir à s’exprimer a éclos puis, ce moment de plaisir estompé, il s’attriste de nouveau sur son sort. Cela se voit sur son visage, dans la position de son corps qui se tend de nouveau, se recroqueville. Il faut alors l’interrompre pour ne pas le perdre.

- Votre histoire peut être une perte, ou une richesse…
- Comment cela ?
Avant d’inciser, peut-être, il faut nettoyer le champ. Lui pense que je cherche à lui retirer son doudou, ou son joujou. Et me voilà, souvent, à débuter en vulgarisant la résilience.

Prenons un exemple. Une personne peut avoir un accident. Elle peut être amputée d’un bras, d’une jambe, ou pire. Certains vont se lamenter sur leur sort, prendre le statut de handicapé, épouser leur nouveau métier de victime et pleurer sur leur sort le restant d’une vie longue, très longue. D’autres, une fois le premier choc passé, vont faire avec, changer de métier si besoin. De nouvelles perspectives vont alors s’ouvrir. Si proches de la mort qu’ils ont été, ils goûteront avec plaisir toute nouvelle expérience. Une minorité remerciera même le ciel de leur avoir permis de découvrir autre chose, de les avoir réveillés.

1. La boite de magicien

Si je dois l’orientation actuelle de ma pratique éricksonienne à la physique quantique, je dois la façon dont je l’introduis à Woody Allen et à son film Scoop.


THIERRY ZALIC

Psychologue clinicien, hypnothérapeute, écrivain. Trente ans de thérapies orientées non solutions, de type psychanalytique, avant d’être formé par Claude Virot (Hypnose et thérapies brèves, Centre Émergences, Rennes).
Membre de l’ESH (European Society of Hypnosis). Intégration d’autres approches, quantique, Zen, ayurvédique, PNIE. Exerce en institution, ITEP (hypnose, systémie ; ateliers CNV, Wellness, Maître du Zen) et en libéral à Alençon (Orne).


Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
DIS POURQUOI – Dr Thierry Servillat

Jeune adolescent, Milton Erickson se levait la nuit pour s’occuper du journal de son lycée. Puis se recouchait après avoir écrit des articles qu’il découvrait le matin suivant à son réveil. Il est 22h26. Je ne suis pas trop en transe. Je vais essayer sa méthode pour écrire cet éditorial. Sur quoi pourrais-je le faire ? Qu’est-ce qui m’amusé aujourd’hui ? J’ai bien ri avec ma dernière patiente tout à l’heure, adolescente en proie à des crises de boulimie (sans vomissements). Elle m’a demandé si elle pouvait aller dans du « fantastique », je lui ai donné l’autorisation, puis lui ai simplement proposé, une fois entrée en transe, de monter en montgolfière, verticalement et lentement, pour atteindre les nuages « roses et gris ».

Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
A LA MANIERE DE – Dr Philippe AÏM

POUR VOIR UN PEU PLUS LOIN ? Premier à répondre à Dominique Megglé, c’est avec respect que Philippe Aïm triture la parole du maître. Avec audace aussi, il conjugue humilité et fierté pour contribuer à penser la question de la transmission entre générations. 2007 : Au moment du forum de Liège, je suis interne à Nancy. J’ai à peine 27 ans et je vais découvrir l’hypnose en m’inscrivant au D.U. d’hypnose médicale de Paris VI. Je me prends virtuellement une baffe en écoutant Roustang parler de l’hypnose et je « tombe dans la marmite». J’achète les premiers numéros de la revue HYPNOSE & Thérapies Brèves, et le premier article que je lis est le premier du numéro 1 : « Les thérapies brèves » par D. Megglé. Le style est percutant et attractif, les idées me passionnent. J’entame une autre formation l’année suivante à l’hypnose et aux thérapies brèves à Nantes et je me mets à pratiquer autant que possible.

TRANSE, RIPAILLES ET EMERGENCE – Béatrice Dameron

ECLAIRAGE NARRATIF. Un deuxième et dernier (pour ce numéro en tout cas !) apport eu débat, envoyé spontanément (comme le précédent) par une praticienne de la thérapie narrative. Et qui le nourrit ! Un triple merci à D. Megglé : Pour avoir instillé dans son article la vivacité nécessaire pour réveiller la torpeur des premières chaleurs estivales et saluer ainsi la sortie de la « période sèche » de l’hypnose, celle des unanimismes illusoires qui durent ce que durent les temps de crise. Pour offrir à nos synapses une bonne controverse, et donc l’occasion de pratiquer quelques étirements qui nous réchaufferont jusqu’aux premiers frimas. Rien de tel en effet qu’une querelle des Anciens et des Modernes pour enflammer derechef le débat à coups de surenchères, et offrir un boulevard aux professions de foi adverses ou autres revendications en intégrisme supérieur.

THERAPEUTES EN EXERCICE – Dr Fabienne Kuenzli

S’AFFRANCHIR DES IDÉES RESTRICTIVES. Un exercice à appliquer en supervision de groupe ou avec des professionnels de l’aide en proie à des difficultés. Pour élargir nos possibilités d’être utiles. La critique postmoderne a tenté de nous rendre sensibles à l’influence des idées sur nos pratiques. Jacques Derrida, en parlant de « pratiques déconstructives », nous engage constamment à prendre une position réflexive pour observer l’effet de certaines idées sur nos pratiques. Depuis 1994, j’ai utilisé la notion d’idées restrictives dans ma pratique et mes enseignements, sans la formaliser, pour décrire comment et en quoi certaines idées pourraient influencer nos pratiques. C’est aujourd’hui chose faite et voilà baptisées les nouvelles idées restrictives et leur ribambelle d’influence. Nous appelons « idées restrictives » des idées que nous avons tous reçues, parfois malgré nous, et qui limitent notre relation au monde.

Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
UNE FAIM EN SOI – Cynthia Drici

HYPNOSE ET PROBLEMES DE POIDS. L’hypnose peut avoir une place de choix dans la thérapeutique des problèmes de surpoids et d’obésité. A condition qu’elle prenne délicatement en compte la pluralité des besoins du patient. Cynthia Drici nous montre comment cela peut être entrepris dans le contexte habituel ainsi que celui après une chirurgie bariatrique. S’il est vrai que chaque patient est différent, il y a des problématiques qui sont, elles, très récurrentes et similaires. En effet, tout comme il est fréquent de se voir adresser un patient pour un sevrage tabagique, il est également tout à fait courant de recevoir en consultation un patient (qui la plupart du temps sera d’ailleurs une patiente) qui souhaite « faire de l’hypnose pour perdre du poids ».

ZONE DE CONFORT – Thierry Zalic

LA FACILITÉ D’ÊTRE BIEN. Beau travail d’écrivain thérapeute, autour de l’apport quantique au sein des thérapies brèves. A tout moment, l’individu a le choix d’être bien (ou le mieux possible). Rien ne l’en empêche. C’est à partir de cette proposition, vraisemblable ou non, qu’une part de ma pratique a vu le jour. Elle s’est imposée à moi naturellement, comme un jour la transe pénètre celui qui l’a longtemps cherchée. Quand mes confrères multiplient les séances, une à trois séances suffisent pour que la vie s’allège. Le patient ne comprend plus comment il a pu en être autrement. Lecteur, ne crois pas là à une forfanterie; je témoigne comme il m’intéresse énormément de te voir témoigner.

Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
HYPNO-PHILO : QUAND LA BEAUTE NOUS SAUVE – Dr Thierry Servillat

Le titre du dernier livre de Charles Pépin, jeune (40 ans) professeur de philosophie, ne pouvait que m’interpeler. Surtout avec le Jaune et or de Mark Rothko en couverture. Si comme moi vous n’avez pas encore de culture dans ce champ difficile qu’est l’Esthétique, ce livre est pour vous. La première phrase : « Commencez par imaginer une femme…» démarre fort pour nous hypnothérapeutes. L’auteur nous propose d’avoir affaire à quelques humains qu’il met en situations afin d’illustrer, mais aussi manifestement de penser son propos qui explore la question : que peut-on attendre de la beauté ?

Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
QUIPROQUO, MALENTENDU ET INCOMMUNICABILITÉ : « AUCUNE IDEE » - Dr Stefano Colombo et Muhuc

-Allô, docteur Reçoit ?
-Bonjour, je regrette mais, actuellement, je ne reçois pas.
-Non, je veux dire : êtes-vous bien le Dr Reçoit ?
- Ah, oui ! Bien sûr : Reçoit en personne.
- J’espère ! Vous n’allez quand même pas consulter par courriel ou Skype.
- Je voulais dire que c’est bien le Dr Reçoit en personne qui vous répond.
- Permettez-moi une question : comment peut-on être médecin et avoir un tel nom?
- Aucune idée.
- Comment aucune idée ?
- Vrai ! Vous avez raison : comment peut-on avoir « aucune idée « si on n’en a pas.
- On n’en a pas de quoi ?
- D’idée justement !



Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
RECHERCHE : L’HYPNOSE SUR LA VOIE DE LA SUBJECTIVITE – Antoine Bioy

Commençons par une étude épidémiologique d’envergure (Purohit et al, 2013), qui montre que l’hypnose, avec d’autres thérapies « corps esprit » (selon la classification OMS), est un recours spontané pour les patients ayant des troubles neuropsychiatriques (anxiété, dépression, insomnie, maux de tête, troubles de la mémoire, déficits attentionnels, troubles du sommeil journalier). Ainsi, sur plus de 23000 patients, un quart ont recours à ces thérapies complémentaires contre 15% dans la population générale. Les chercheurs montrent également que plus les patients ont de symptômes, et plus ce recours est important. La raison la plus souvent invoquée par les patients est un manque d’efficacité des thérapeutiques médicales traditionnelles. Pour autant, 70% des patients ne parlent pas de ce recours aux thérapies « corpsesprit » à leur médecin.


Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
COINCIDENCES : L’URGENCE DE LA CRÉATIVITÉ – Olivier Prian

Bon anniversaire ! 10 ans déjà ! A cheval sur les années 2002 et 2003, l’effectif au grand complet du service des urgences de la Clinique La Sagesse à Rennes (soit une trentaine de professionnels de santé – infirmières, surveillante, aides soignantes, médecins – et les secrétaires pour la première partie) a suivi la formation « hypnose et douleur aigüe ». Ce fut, est-il besoin de le dire aux lectrices et lecteurs avertis de cette revue, une expérience des plus riches et particulièrement stimulante sur un plan créatif. Chaque session a été l’occasion de découvertes, de déséquilibres et d’apprentissages, en route vers un changement dont nous ne mesurions pas l’ampleur. Un questionnaire distribué un an plus tard soulignait ce changement des pratiques professionnelles à l’unanimité.

Zone de confort. La facilité d'être bien. Thierry Zalic
CUISINES ET MERVEILLES : MELONGENE, UNE ENIGME – Joëlle Mignot

Avez-vous déjà caressé une belle mélongène? Avez-vous déjà laissé lentement glisser la pulpe de votre doigt pour en sentir la finesse et le velouté ? Sa peau brillante et lisse est étonnante de douceur et de fermeté, sa robe améthyste profond protège une chair légère et absorbante qui ne demande qu’à se gorger de la meilleure huile d’olive pour en favoriser la cuisson lente et goûteuse, préparant une fête des sens…
« al-bâdinjân » ( ) en arabe puis mélongène en latin, melanzana en italien, elle répond également aux doux noms de brindelle à la Réunion et de bélangère aux Antilles, et patlican en turc où elle trône en reine dans la cuisine ottomane. Qui est-elle ?

HYPNOSE DÉTOURNÉE ET EMPRISE FLASH. NOUS DEVONS DIRE NON. Yves HALFON

Le mot « hypnose » est noble », mais il y a des manières « inacceptables » d’utiliser l’hypnose. Voici quelques réflexions sur la survenue médiatique de l’hypnose de rue, de l’hypnose « flash » et de l’utilisation malencontreuse de ces pratiques par des individus sûrement ignorant de la dangerosité de ces méthodes sur les personnes. A propos de l’utilisation inappropriée et choquante de l’hypnose par les hypnotiseurs de rue et de music-hall, et avec parfois la complicité naïve des sujets victimes de cette manipulation, nous pouvons dire qu’il se crée une relation perverse, qui pourrait être préjudiciable à la personne qui se prête au jeu du manipulateur.


Rédigé le 20/11/2013 modifié le 20/11/2013
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Thierry SERVILLAT
Dr Thierry SERVILLAT, Psychiatre, Ancien Président de la Confédération Francophone d'Hypnose et... En savoir plus sur cet auteur




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