L’exemple de Tina
Jeune femme active qui consulte pour des métrorragies invalidantes ayant conduit à un bilan complet, bien sûr négatif. A peine assise sur la chaise elle déclare : « Ce n’est pas le bon jour : c’est le jour du diable !» Alors je compris que nous étions le 6 juin 2006, pour elle 666. Le cadeau du nombre était là et je lui demandai si elle pouvait visualiser ce nombre ? A sa réponse affirmative je décidai de lui demander d’explorer son monde inconnu suivant cette piste. Tout d’abord elle accepta d’expérimenter un simple renversement et trouva du confort à la visualisation du nombre 999. Puis je lui proposai la possibilité d’un tout petit changement, par exemple simplement de rajouter 1 : elle resta interrogative presque sur ses gardes quand elle découvrit je pense la visualisation du nombre 1000. Alors j’allai oser : « …et cela peut faire mille…mille c’est aussi mettre dans le mille …le mille peut aussi s’entendre l’Emile… » Elle réagit fortement, l’émotion allait déborder. Après un moment que je trouvai long, elle me raconta alors que le deuxième prénom se son père était Emile, qu’elle n’en avait jamais parlé, mais elle avait retrouvé des lettres qu’il ne lui avait jamais envoyées. Elle expliqua ensuite la maladie de son père avec ses désordres mentaux, qu’il n’avait jamais accepté son ami. Alors je me permis d’insister : « des lettres ? » Et elle reprit : « Oui …quand il était malade…c’est écrit que j’allai pourrir du ventre… » Après un long silence je l’accompagnai dans un travail où elle put « faire la paix » avec ce père décédé depuis plusieurs années.
Les autres exemples
La patiente qui « avait froid aux pieds» et qui découvrit dans sa séance qu’il s’agissait en fait de son grand père qui avait souffert du froid pendant l’exode d’Arménie et qui simplement effectua un travail thérapeutique en enfilant de bonnes chaussettes de laine sur les pieds du grand-père.
La patiente habituellement élégante qui arrive avec un pantalon rayé mal coupé et qui raconte qu’elle est comme « prisonnière », que son ventre est une forteresse imprenable, « inviolable même ». Elle dit ne jamais avoir connu le plaisir. Elle venait pour des douleurs chroniques périnéale.
Le patient qui répète « j’ai replongé » et qui retrouve le dessalage en voilier où coincé sous la voile il ne pouvait pas émerger. Il venait pour des attaques de paniques.
La patiente qui arborait une veste courte avec trois énormes boutons, véritables plaques rondes ornées d’un nœud marin, et qui avait trois problèmes .Elle autorisa à trois personnages différents de défaire chacun un nœud.
La patiente qui insistait « c’est une topaze » en regardant sa bague et à qui je faisais remarquer que topaze était l’anagramme de son nom sans le R et qui retrouve l’air (R) du large et les départs successifs, par bateaux, sur plusieurs générations.