Les premières fois où je pus observer ces patients qui semblaient me souffler la métaphore vive conduisant à la mise en route thérapeutique des processus inconscients, m’incitèrent à une écoute des signaux verbaux et non verbaux, plus globale, plus vaste, presque sans limite.
Les premières recherches m’orientèrent vers la réflexion de Camille Flammarion dans son « L’inconnu et les problèmes psychiques »1 où l’on découvre qu’il appartenait à ces étranges collectionneurs de coïncidences. Puis par les travaux de Kammerer qui commença sa collection de coïncidences à l’âge de 20 ans (avec comme seul but de prouver qu’elles signifiaient quelque chose), je m’orientai vers sa conception de « La loi de sérialité »2. De là les travaux de Carl G. Jung sur la synchronicité3 ouvraient de nouvelles possibilités de réflexion sur ce phénomène.
Mais plus tard, la lecture de certains chapitres du livre de Christine Hardy « La science et les états frontières » 4 me donna accès aux travaux de Shor et à ceux de Tart sur les états modifiés de conscience (EMC).