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L’expérience sécure, développement du lieu sûr.

Comment créer une expérience sécure pour nos patients ? Plusieurs exemples vous sont donnés.
Par Arnaud ZEMAN, Psychologue clinicien en libéral. Hypnothérapeute. Formateur en hypnose ericksonienne à l’AREPTA. Psychologue en ITEP (Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique).



L’expérience sécure, développement du lieu sûr.
UN EXEMPLE : ORGANISER LES VACANCES : PROCESSUS, ET ÊTRE EN VACANCES : RÉSULTAT

Être en vacances constitue un moment important, c’est un temps de repos, de détente, d’exploration ou de découverte. Par exemple, il est agréable de se prélasser au soleil ou à l’ombre, avec une boisson fraîche à proximité, à regarder le paysage ou à lire un livre. Ces moments permettent de se ressourcer. Le plus souvent ces moments de vacances sont le résultat d’une série d’actions. Ce sont des périodes qui viennent alterner avec les périodes de travail. Peut-être a-t-il fallu épargner afin de payer ces vacances ? De même, peut-être a-t-il fallu effectuer de fastidieuses recherches d’hôtels ou de lieux, consulter des ouvrages spécialisés sur la région ou le pays, apprendre une langue, ou réaliser de fastidieuses démarches administratives afin de remplir les formalités liées au voyage, etc. La situation de détente en vacances est le résultat d’un processus, d’un ensemble d’actions, dont certaines peuvent s’avérer désagréables. Cela a nécessité de mobiliser de nombreuses ressources : des idées, de la créativité, de l’énergie et de l’espoir. Bien que l’objectif d’être en vacances soit évidemment important, c’est la mobilisation de ces ressources qui a rendu possible ces dites vacances. Ce sont ces ressources et ce processus qui sont utiles afin de construire une expérience susceptible de générer de la réussite et de l’assurance. Ce processus est à la fois en action (effectuer les démarches administratives ou les recherches, épargner, etc.) et en relation (échanger avec les professionnels du voyage, discuter avec des amis et recueillir leurs idées ou avis, etc.). D’une certaine manière, le résultat que constitue la situation de détente au soleil est ce que l’on appelle classiquement en thérapie « la carte postale », alors que le processus engagé afin de parvenir à ce résultat est « l’expérience de mobilisation des ressources » (afin d’atteindre la situation carte postale). Comment cette distinction peut nous être utile en thérapie ?

LA « SAFE PLACE »
Il y a plusieurs expressions qui viennent rendre compte de cette approche qui con - siste à construire en hypnose une situation rassurante et qui génère de la sécurité à partir des ressources du patient. En langue anglaise, on parle de « safe place ». « Safe » peut se traduire par « sauf », comme dans l’expression « sain et sauf ». Il peut également se traduire par « sûr ». Le mot anglais « place » est le plus souvent traduit par « lieu ». On obtient l’expression usuelle en thérapie de « lieu sûr ». Il semble néanmoins intéressant de se tourner vers une nouvelle signification de « safe place ». Plutôt qu’un endroit ou un lieu, il est préférable de privilégier une notion, plus subjective et davantage corporelle, de « position » ou de « posture » ou même de « perception corporelle » : sentir dans son corps une assise, une posture ou des perceptions qui relèvent d’un sentiment de sécurité. Cette nouvelle signification peut se traduire par l’expression « expérience sécure ». La notion d’expérience met en avant la dimension active, l’idée de processus et de vécu corporel. De même, la notion de sécurité relève de la relation. En effet, cette notion emprunte le sens de « sécurité » au travail de John Bowlby. Pour Bowlby, la sécurité éprouvée par le bébé est issue de la relation entretenue avec la figure d’attachement. Prenons un exemple : pour quelque raison que ce soit, le bébé peut se mettre à pleurer dans son berceau. Que fait le père ou la mère, la figure d’attachement ? Il se déplace vers le berceau, peut-être le dorlote-t-il. Si les pleurs ne cessent pas, peut-être le prendil dans ses bras. S’ensuit une série d’actions afin d’apaiser le bébé : caresses sur le visage, petite chanson, écholalie, bercements, etc. Le parent cherche à tranquilliser le bébé. Se met en place alors un en semble d’ajustements réciproques entre le bébé et le parent. Une sorte de danse s’installe de manière imperceptible : il s’agit là de l’accordage. Si le bébé s’arrête de pleurer, on peut supposer qu’il retrouve de l’apaisement et de la sécurité. Que s’est-il passé alors ? Le parent a prodigué à l’enfant une attention et de la bienveillance accompagnées d’actions. Le bébé a perçu cette attention et ces actions, ainsi que l’intention du parent. En retour, le sentiment de réassurance s’est installé chez le bébé et la diminution des pleurs a encouragé le parent à poursuivre ses faits et gestes. D’une part le parent est en confiance dans ses capacités à apaiser son enfant et dans la capacité du bébé à recevoir cette proposition d’apaisement. D’autre part le bébé expérimente la confiance que le parent lui accorde dans sa capacité à pouvoir s’apaiser. On peut parler de confiance mutuelle ou réciproque. Dans l’approche de Bowlby, la sécurité est née de cette relation d’accordage réciproque et de con - fiance entre le parent et l’enfant. En définitive, la notion « d’expérience sécure » introduit de manière implicite deux dimensions : d’une part la dimension de l’action et de l’implication du corps à travers le terme « expérience », et d’autre part la dimension relationnelle dans le terme « sécurité ». Au risque d’une formule redondante mais dont l’avantage est d’être complète, il serait possible de parler d’« expérience sécure active et relationnelle ».

DISTINCTION ENTRE L’HYPNOSE DE RELAXATION (DE TYPE CARTE POSTALE) ET L’HYPNOSE ORIENTÉE SÉCURITÉ RELATIONNELLE

Pour les gens qui présentent du stress, il est possible de proposer de l’hypnose de relaxation de type « carte postale ». Les patients en tireront confort et détente. Lorsque le problème dépasse le stress et relève davantage de phénomènes anxieux, de l’angoisse ou de fortes perturbations émotionnelles (comme cela peut se produire dans le trauma), on constate une con - tradiction entre l’intention et l’action de ces personnes. Elles sont alors dans des processus où il leur est difficile de faire con - fiance. Le travail en thérapie consiste à accompagner le patient afin qu’il parvienne à accueillir ses ressentis sensoriels en rapport avec cette anxiété ou ses fortes perturbations émotionnelles et parvienne à faire confiance à nouveau. Pour accueillir ses ressentis sensoriels, il est nécessaire que le patient soit en lien avec une expérience de sécurité, à la fois active et relationnelle. Si le thérapeute se contente d’installer une « carte postale », il peut parvenir à une limite. En effet, si le patient trouve une situation de relaxation, une « carte postale » de type « être tranquille sur la plage », le patient est alors dans un lâcher-prise, une détente, il abaisse ses défenses. Que se passe-t-il si la tempête arrive, voire pire si un tsunami arrive ? Le fait d’être allongé sur la plage relâché ne permet pas de se protéger de la tempête ou du tsunami. Il s’agira plutôt de se mettre en action, de prendre l’initiative et de mobiliser ses capacités et ses ressources afin d’agir et de se mettre en sécurité.

EXPÉRIENCE SÉCURE, EN ACTION ET EN RELATION

Lorsque l’on construit une expérience sécure avec le patient, on privilégiera donc davantage les situations où les patients sont en action et en relation. « En action » dans le sens de faire des choses et de prendre l’initiative, et « en relation » dans le sens d’être en lien avec des personnes qui ont favorisé la construction d’une sécurité interne. Evidemment, l’action peut être effectuée seule mais elle inclut la relation et les autres. Prenons deux situations pour exemples. Dans la première, une personne se sent bien avec ses amis, elle est détendue avec eux et afin de favoriser ce sentiment de tranquillité dans ses relations, elle décide d’aller à la plage, et elle y va seule. Dans cette action, elle développe son autonomie et découvre de nouvelles possibilités. Si elle croise quelqu’un qu’elle connaît, elle saura l’accueillir et passer avec elle un bon moment, elle va pouvoir partager ce moment. Au contraire, dans une seconde situation, la personne se dispute avec son entourage, les autres lui sont insupportables. La personne étouffe et pour changer d’air, elle part se détendre à la plage. La personne se retrouve seule à la plage dans l’intention de se couper des relations, elle cherche à fuir les autres. Dans ce cas-là, se détendre à la plage n’est pas une expérience sécure, c’est au contraire un « lieu d’évitement ».

LES LIEUX D’ÉVITEMENT

Il existe de nombreux lieux d’évitement que peuvent proposer les patients à la question « pour vous, quelle situation évoque calme et apaisement ? ». Ils peuvent parler alors de situations telles que : être au fond du lit sous une couette, être seul devant la télé ou devant ma console. Il est important dans ces cas-là de rester prudent, de se demander si ce ne serait pas un lieu d’évitement. Si le thérapeute a de bonnes raisons de croire que ça puisse être un lieu d’évitement, il dira « c’est très bien, quoi d’autres vous vient ? ». Prendre ce type de situation de contexte d’évitement, et l’ancrer en hypnose pourrait avoir pour conséquence de confirmer et d’installer la recherche d’isolement et de mise à distance des autres chez le patient, et confirmer sa vision du monde qui génère des problèmes (en rapport notamment avec un monde d’abandon). Elles sont donc à éviter, autant que faire se peut.

EXEMPLES D’EXPÉRIENCES SÉCURES



Pour lire la suite...

N°58 : août/septembre/octobre – Parution le 31 juillet

Dossier : crise et après-crise
Le dossier de ce n°58 est consacré aux conséquences de la crise sanitaire sur les patients et aux pratiques thérapeutiques qui en découlent.

- Edito : Sophie Cohen

- On ne saurait se passer des étoiles. Marc-Alain Ouaknin, philosophe

- Leçon d’un confinement. David Le Breton, sociologue

- L’angoisse de mort. Véronique Cohier-Rahban, psychothérapeute

Espace Douleur Douceur

- Modifier nos pratiques thérapeutiques ? Henri Bensoussan, médecin hypnothérapeute


- Une bulle d’oxygène. Au centre hospitalier de Bligny. Agathe Delignières, psychologue

- L’expérience sécure. Développement du « lieu sûr ». Arnaud Zeman, Hypnothérapeute

Dossier « Crise et après crise »

Edito : Sophie Cohen

- La tulipe et le saule pleureur. Un conte de Jean-Marc Benhaiem, médecin hypnothérapeute

- 17 jours dans les griffes du Covid-19. Un témoignage d’Olivier Debas, médecin urgentiste, touché par la maladie.

- Ecrire pour sortir du problème. Vania Torres-Lacaze, Guillaume Delannoy, Annick Toussaint responsables de l’IGB

- Confinement : corps, émotions et représentations psychiques. Bruno Dubos

- Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : « période bousculée ». Stefano Colombo et Mohand Chérif Si Ahmed (alias Muhuc)

- Les champs du possible : Connaître de l’Autre, Soi-même. Adrian Chaboche, spécialiste en médecine générale et globale

- Culture monde : Chamanisme chez les indiens Shipibos-Conibos. Jean-Marc Boyer, psychopraticien

- Les grands entretiens. Réglementer la pratique de l’hypnose. Entretien avec Gérard Fitoussi, président de la CFHTB

- Livres en bouche
- Ouvrages de David Le Breton


Rédigé le 16/11/2020 modifié le 20/11/2020
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Laurent GROSS
- Formateur en Hypnose Médicale, Ericksonienne et EMDR - IMO au CHTIP Collège Hypnose Thérapies... En savoir plus sur cet auteur



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