Le Tai-chi par l’enracinement, à pour objectif de développer la force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé. Ce relâchement garantit la fluidité des mouvements et leurs coordinations.
Pourquoi ne pas utiliser cet art martial interne, pour permettre aux patients d’intégrer corporellement cet ancrage ?
Le Tai-chi porte une attention particulière à l’enracinement. C’est un ensemble de mouvements exécutés avec lenteur et précision dans un ordre bien précis qui permet d’être dans l’ici et maintenant. Il met également l’accent sur la maîtrise de la respiration. Le patient peut ainsi focaliser son attention sur chaque partie corporelle en lien avec la posture, et lui permettre de ressentir les sensations que cela lui procure.
Comme la totalité des mouvements du Tai-chi sont décomposés et lent, cela permet au fur et à mesure des séances de travailler sur différentes parties du corps. Le patient peut ainsi se réapproprier son corps et ses sensations. L’ancrage étant la force du Tai-chi, il peut se faire sur une jambe lors des enchaînements des mouvements, permettant au patient de faire l’expérience de sensations d’ancrages différentes et solides. Créer le déséquilibre pour créer l’équilibre, l’essence même de la vie.
Cette posture, me permet également en tant que thérapeute, d’être centrée et en lien avec le patient. C’est pourquoi je l’utilise également à titre personnel entre chaque patient.
Lors de cette présentation, j’aimerais vous présenter ma façon de mettre en lien cet art avec la thérapie par l’hypnose.
Objectifs
• L’ancrage par l’utilisation du corps et de la respiration
• Permettre au patient de trouver son équilibre interne, en passant par le déséquilibre
• Redonner de la fluidité et du mouvement dans le corps
Liste des Mots-clés :
Apprentissage, Art, Changement, Concepts, Énergie