Si l'hypnosédation est apparue il y a près de 20 ans, les progrès opératoires permettant une chirurgie moins invasive et les contraintes économiques liées au soin ont permis d'en élargir les indications.
Dans quelle mesure l'hypnose peut elle contribuer à faciliter la réhabilitation post opératoire et s'intégrer dans l'amélioration des pratiques et le développement de l'ambulatoire?
Au delà de l'outil de communication, l'hypnose conversationelle ou formelle permet de diminuer le recours aux agents anesthésiques et par là même en diminuer les effets secondaires.
Quel est l'état des lieux à travers les données de la littérature?
Des études récentes tentent de démontrer l'intérêt de l'hypnose non seulement lors d'anesthésie générale, mais également lors d'anesthésie loco-régionale où le patient reste conscient lors du soin.
Quelles sont les perspectives pour faciliter et renforcer l'intégration de l'hypnose dans les schémas de la réhabilitation post opératoire ?
La formation des personnels soignants doit être adaptée à leur rôle dans le parcours de soin ambulatoire. L'outil hypnotique doit aussi s'intégrer dans une démarche d'amélioration de la qualité des soins visant à améliorer le confort du patient.