Paris - Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris
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Chacun sait que l’utilisation des métaphores est très utile dans la pratique quotidienne de l’hypnose Ericksonienne afin de permettre à une personne d’effectuer une recherche de sens vis-à-vis de ses difficultés qui l’ont amenée à consulter ? Mais quelle métaphore faut-il privilégier ?
Pour répondre à ces questions nous nous sommes tournés vers la phénoménologie (Husserl, Heidegger, Ricœur) qui montre, au-delà de la rhétorique puis de la sémantique, que la métaphore permet de redécrire la réalité. Toutefois, ce n’est pas tant la capacité d’imaginer qui est importante ni les images retrouvées ou élaborées : mais la métaphore. C’est-à-dire ce par quoi nous parvenons à décrire un monde que nous ne pourrions pas décrire sans cette métaphore.
Certes la métaphore, mais laquelle ? Celle que le patient utilise spontanément lors de la narration de ses difficultés. Une métaphore qui tient ensemble le sens et l’image et permet une recherche de sens. Une métaphore vivante, singulière, impertinente, explicative, voire prédictive, Le sens de la métaphore n’est pas lexical, mais créé par le contexte, les circonstances et les enjeux en présence.
Si une telle métaphore permet au patient une recherche de sens et d’ouvrir le champ des possibles, comment la recueillir ? La tâche du thérapeute consiste, au-delà d’offrir une disponibilité d’accueil et d’écoute, à manifester son intérêt voire sa difficulté à appréhender ce qui est raconté sans suggérer la recherche d’une métaphore. Le patient s’acquittera alors aisément d’un effort supplémentaire d’explicitation au cours duquel émergera possiblement une métaphore vivante au regard de son besoin de reconnaissance de ses difficultés qui l’amènent à consulter. D’où l’importance de la qualité de l’intersubjectivité de la rencontre à visée thérapeutique.
Les métaphores construites, progressivement ou pas, par le professionnel de santé interrogeant les patients seront bien moins efficientes que celles émergeant spontanément chez un patient en difficulté pour raconter son éprouvé. Quant à celles issues des lexiques ou des ouvrages proposant des métaphores elles sont pauvres.
Nous apporterons plusieurs exemples de notre pratique liés à la prise en charge de personnes dites douloureuses chroniques.
Mots clés : métaphore, impertinence, contexte, narration, sens
Pour répondre à ces questions nous nous sommes tournés vers la phénoménologie (Husserl, Heidegger, Ricœur) qui montre, au-delà de la rhétorique puis de la sémantique, que la métaphore permet de redécrire la réalité. Toutefois, ce n’est pas tant la capacité d’imaginer qui est importante ni les images retrouvées ou élaborées : mais la métaphore. C’est-à-dire ce par quoi nous parvenons à décrire un monde que nous ne pourrions pas décrire sans cette métaphore.
Certes la métaphore, mais laquelle ? Celle que le patient utilise spontanément lors de la narration de ses difficultés. Une métaphore qui tient ensemble le sens et l’image et permet une recherche de sens. Une métaphore vivante, singulière, impertinente, explicative, voire prédictive, Le sens de la métaphore n’est pas lexical, mais créé par le contexte, les circonstances et les enjeux en présence.
Si une telle métaphore permet au patient une recherche de sens et d’ouvrir le champ des possibles, comment la recueillir ? La tâche du thérapeute consiste, au-delà d’offrir une disponibilité d’accueil et d’écoute, à manifester son intérêt voire sa difficulté à appréhender ce qui est raconté sans suggérer la recherche d’une métaphore. Le patient s’acquittera alors aisément d’un effort supplémentaire d’explicitation au cours duquel émergera possiblement une métaphore vivante au regard de son besoin de reconnaissance de ses difficultés qui l’amènent à consulter. D’où l’importance de la qualité de l’intersubjectivité de la rencontre à visée thérapeutique.
Les métaphores construites, progressivement ou pas, par le professionnel de santé interrogeant les patients seront bien moins efficientes que celles émergeant spontanément chez un patient en difficulté pour raconter son éprouvé. Quant à celles issues des lexiques ou des ouvrages proposant des métaphores elles sont pauvres.
Nous apporterons plusieurs exemples de notre pratique liés à la prise en charge de personnes dites douloureuses chroniques.
Mots clés : métaphore, impertinence, contexte, narration, sens
Forum organisé par l'institut de Formation Hypnose 33 EBE, Hypnose Ericksonienne Bordelaise.
Hypnose 33, Institut de Formation en Hypnose Médicale, Formation en Hypnose Ericksonienne à Bordeaux.
Hypnose 33 – École Bordelaise Ericksonienne est une Association loi 1901 sis au 115 Cours Saint Louis 33000 Bordeaux, à but non lucratif enregistrée auprès de la préfecture de la Gironde. Fondée en 2004, H33EBE a pour objet la mise en commun des moyens de connaissance pour l’étude, le diagnostic, le traitement, l’information et la formation dans le domaine de l’hypnose médicale, paramédicale, clinique et thérapeutique.
Hypnose 33 EBE, association d’implantation locale, regroupe des membres aquitains actifs qui participent à la recherche et la promotion de l’hypnose médicale à Bordeaux (enseignement au DIU d’hypnose médicale, clinique et thérapeutique) mais également sur le plan national : articles dans les deux revues dédiées, études cliniques, participation à des ouvrages collectifs et à des congrès.
Hypnose 33 EBE organise le 13ème FORUM francophone de la CFHTB en mai 2024 à Bordeaux et s’engage désormais localement pour contribuer à l’essor de la pratique de l’hypnose dans le soin en Nouvelle-Aquitaine.
Afin que les patients bénéficient d'une meilleure prise en soin, Hypnose 33 EBE a décidé de former elle-même un maximum de soignants au sein de leur établissement, dans le respect des valeurs qui lui sont chères : éthique, respect du patient, qualité de la formation et des formateurs, partage et transmission du savoir, bienveillance et convivialité.
Dr Sylvie COLOMBANI - CLAUDEL, Médecin Anesthésiste à Bordeaux, Hypnothérapeute.
Voir l'interview du Dr Sylvie COLOMBANI - CLAUDEL présentant le Forum...
Hypnose 33 – École Bordelaise Ericksonienne est une Association loi 1901 sis au 115 Cours Saint Louis 33000 Bordeaux, à but non lucratif enregistrée auprès de la préfecture de la Gironde. Fondée en 2004, H33EBE a pour objet la mise en commun des moyens de connaissance pour l’étude, le diagnostic, le traitement, l’information et la formation dans le domaine de l’hypnose médicale, paramédicale, clinique et thérapeutique.
Hypnose 33 EBE, association d’implantation locale, regroupe des membres aquitains actifs qui participent à la recherche et la promotion de l’hypnose médicale à Bordeaux (enseignement au DIU d’hypnose médicale, clinique et thérapeutique) mais également sur le plan national : articles dans les deux revues dédiées, études cliniques, participation à des ouvrages collectifs et à des congrès.
Hypnose 33 EBE organise le 13ème FORUM francophone de la CFHTB en mai 2024 à Bordeaux et s’engage désormais localement pour contribuer à l’essor de la pratique de l’hypnose dans le soin en Nouvelle-Aquitaine.
Afin que les patients bénéficient d'une meilleure prise en soin, Hypnose 33 EBE a décidé de former elle-même un maximum de soignants au sein de leur établissement, dans le respect des valeurs qui lui sont chères : éthique, respect du patient, qualité de la formation et des formateurs, partage et transmission du savoir, bienveillance et convivialité.
Dr Sylvie COLOMBANI - CLAUDEL, Médecin Anesthésiste à Bordeaux, Hypnothérapeute.
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DAP, Désensibilisation par les Approches Paradoxales : ou l’apprentissage de «l’Auto EMDR - IMO ®» par Laurent GROSS au Forum de Bordeaux.
