Paris - Collège Hypnose & Thérapies Intégratives de Paris
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La nuance entre « éducation sexuelle » et « éducation sensuelle » traverse la plainte de nombreux couples. Deux exemples issus d’une pratique quotidienne de sexologue illustrent le fossé qui les sépare…
A l’école on assène à nos enfants des cours d’éducation sexuelle. Ils sont éduqués à la sexualité… Je me suis intéressé au contenu de l’éducation sexuelle telle qu’elle est enseignée de nos jours, à ce que nous transmettons, ou plus précisément à ce que nos institutions transmettent à nos enfants en matière de sexualité. En fait, je n’y ai trouvé qu’une approche très pudibonde et mécanique de l’acte sexuel, une description désincarnée du coït. En prenant de l’élan, on finit par leur dire : « Bon, on entre le pénis dans le vagin, on s’y agite avec plaisir et arrive ce qui arrive ! » Et toujours avec un préservatif, bien sûr. Gaffe au sida ! Comme le dit le film : « Et la tendresse bordel ?... »
Je plaide donc ici pour une éducation sensuelle.
Un peu d’étymologie. Sensuel : « lato sensu. » Tout ce qui a un rapport au sens, englobant ainsi tout ce qui existe dans la vie humaine. La sensualité signifie donc tout ce qui a un rapport avec les informations perçues par nos sens et les sensations que l’on y rattache. La sensualité, c’est l’attachement au plaisir des sens. Dans la sensualité, nous sommes donc dans la notion de désir et de plaisir mêlés dans notre rapport à l’autre et au monde. De là à évoquer le développement personnel, il n’y a qu’un pas.
Je tiens une consultation de sexologie à Sedan (face au seul sex-shop de la ville, vous ne pouvez pas vous tromper), consultation où j’entends, de façon récurrente, une plainte et une demande d’un tout autre ordre que ce qui leur a été enseigné en matière de sexualité. Il s’agit pour la plupart d’adolescents et de jeunes adultes. Je fais ce constat chaque jour : nos jeunes (et moins jeunes) sont perdus.
A l’école on assène à nos enfants des cours d’éducation sexuelle. Ils sont éduqués à la sexualité… Je me suis intéressé au contenu de l’éducation sexuelle telle qu’elle est enseignée de nos jours, à ce que nous transmettons, ou plus précisément à ce que nos institutions transmettent à nos enfants en matière de sexualité. En fait, je n’y ai trouvé qu’une approche très pudibonde et mécanique de l’acte sexuel, une description désincarnée du coït. En prenant de l’élan, on finit par leur dire : « Bon, on entre le pénis dans le vagin, on s’y agite avec plaisir et arrive ce qui arrive ! » Et toujours avec un préservatif, bien sûr. Gaffe au sida ! Comme le dit le film : « Et la tendresse bordel ?... »
Je plaide donc ici pour une éducation sensuelle.
Un peu d’étymologie. Sensuel : « lato sensu. » Tout ce qui a un rapport au sens, englobant ainsi tout ce qui existe dans la vie humaine. La sensualité signifie donc tout ce qui a un rapport avec les informations perçues par nos sens et les sensations que l’on y rattache. La sensualité, c’est l’attachement au plaisir des sens. Dans la sensualité, nous sommes donc dans la notion de désir et de plaisir mêlés dans notre rapport à l’autre et au monde. De là à évoquer le développement personnel, il n’y a qu’un pas.
Je tiens une consultation de sexologie à Sedan (face au seul sex-shop de la ville, vous ne pouvez pas vous tromper), consultation où j’entends, de façon récurrente, une plainte et une demande d’un tout autre ordre que ce qui leur a été enseigné en matière de sexualité. Il s’agit pour la plupart d’adolescents et de jeunes adultes. Je fais ce constat chaque jour : nos jeunes (et moins jeunes) sont perdus.
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